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Race & Race Deluxe

Race & Race Deluxe… pour les anglophobes (oui, je sais, je recycle un peu l’introduction que j’avais faite pour le test de Brainiac), « race » signifie « course » et « deluxe » signifie… « deluxe ». Autrement dit, un jeu de course comportant beaucoup de fonctionnalités… mais est-ce vraiment le cas ?

Auteur : Ccd-tof
Année : 2009
Support : RPG Maker 2003
Langue : Français

Ce jeu est un jeu de course, vous l’avez compris (enfin j’espère, parce que là j’ai quand même répété le mot « course » trois fois en à peine cinq lignes), dont le but est de faire arriver son personnage avant l’adversaire (ce qui est, après tout, le B-A-BA d’une course). Il faut tout de même faire attention aux obstacles qui jonchent le parcours. Ici, ils sont modélisés, pour la plupart, par des étoiles de différentes couleurs :

  • verte : réduit la vitesse de l’adversaire
  • rouge : augmente la vitesse de l’adversaire
  • bleue : augmente la vitesse du joueur
  • jaune : réduit la vitesse du joueur
  • blanc : augmente la vitesse du joueur et réduit celle de l’adversaire
  • noire : réduit la vitesse du joueur et augmente celle de l’adversaire

Par ailleurs, ces étoiles sont la plupart du temps immobiles, mais elles peuvent très bien avoir une trajectoire prédéfinie, ou se mettre à suivre le joueur lorsqu’il déclenche quelque chose, ou encore apparaître et disparaître.
On ne trouve que les étoiles en guise d’obstacles dans les courses de base, cependant il y en a d’autres dans les courses « bonus » : des rochers à pousser, des boutons à activer ou des interrupteurs à déclencher.

Et pour faire la course, il faut également deux personnages : un adversaire, géré par l’ordinateur (de toute façon ça aurait été difficile de faire une version deux joueurs je pense), qui s’appelle Akira et qui est un parfait prétentieux, et celui que vous contrôlez. Pour cela, vous avez le choix entre huit personnages (au passage tirés des autres jeux de Ccd-tof), dont un qui n’est jouable qu’à un certain moment du jeu. Ils diffèrent par leurs apparences, plutôt hétérogènes d’ailleurs, plus que par leurs traits de personnalité… mais l’important ici est plutôt ce qu’ils ont dans le ventre pour la course. En effet, à l’instar d’un Mario Kart où tous les personnages ont des différences au niveau de la jouabilité, c’est aussi le cas ici. Chaque personnage possède une capacité différente : Tofer peut sauter d’une case, Beetho peut piquer un léger sprint en ignorant les étoiles qui se trouvent juste devant lui, Chewie peut courir à une vitesse maximale et Joëlle peut remettre la vitesse des deux personnages à la normale. De ce côté, chaque personnage a une capacité qui lui est propre…
Mais ils ne peuvent pas utiliser leur capacité autant qu’ils ne le souhaitent : le nombre d’utilisation est limité dans chaque course. Une limite propre à chaque personnage : si Tofer peut sauter dix fois, Chewie ne pourra pas recourir à son pouvoir plus d’une fois, comme Wizario ou Refir.

Voilà pour le principe du jeu. Soit dit en passant, même si c’est expliqué dans celui-ci, l’introduction aurait pu être un petit peu plus fournie en détails (celle-ci explique juste le principe, pour les obstacles et les caractéristiques des personnages, il faut consulter une affiche). Le fin du fin aurait été une démonstration en guise de didacticiel, mais on arrive quand même à comprendre le principe assez rapidement, d’autant plus qu’il n’est pas très complexe.
Les différents obstacles et les différentes capacités sont expliqués sur une affiche dans la zone de repos, ce qui est pas mal, mais pas très pratique lorsqu’on change de personnage et qu’on veut consulter ses caractéristiques ou ses statistiques, par exemple. Peut-être qu’un accès à toutes ces données via un menu personnalisé aurait encore simplifié la tâche (à vrai dire, il y a bien un menu personnalisé, mais il permet juste de changer de joueur). M’enfin ça ne va pas non plus vous tuer d’aller vous déplacer pour consulter l’affiche. Cependant (bon, là je chipote), on peut trouver que la vitesse des personnages dans la zone de repos est un chouïa lente, un comble pour un jeu de course.
Une fois dans le jeu, on s’habitue assez vite, ce qui le rend de difficulté moyenne, et celle-ci est bien dosée tout au long du jeu.

Au départ, vous n’aurez pas beaucoup de choix : si vous pouvez choisir entre sept personnages, il n’y a qu’une piste pour la course, déclinée en plusieurs niveaux de difficulté. Ainsi, vous pouvez choisir entre une course courte, une course moyenne et une course longue. En fait, hormis leur décor, elles n’ont presque rien à voir car les étoiles ne sont pas disposées de la même manière dans ces trois courses. Chacune d’elles vous permettra de remporter une médaille : bronze pour la courte, argent pour la moyenne et or pour la longue ; le but est que chaque personnage ait toutes les médailles.
Lorsque la team Valor aura remporté assez de médailles (à peu près une vingtaine, ce qui fait quand même refaire pas mal les courses de base et procure un léger sentiment de lassitude), elle pourra enfin commencer à débloquer des bonus. Ceux-ci sont cependant peu nombreux : seulement deux courses (qui ne sont pas déclinées en trois niveaux de difficulté mais qui proposent d’autres obstacles que les étoiles) et un personnage supplémentaire (et qui dit personnage dit capacité qui lui est propre, de ce côté-là on n’est pas déçus).


Finger in the nose.

En fait, le jeu joue beaucoup sur les médailles à gagner, ce qui est à la fois sa force et un peu sa faiblesse : en effet, il faut faire toutes les courses avec chaque personnage pour finir le jeu à 100%, ce qui, après un rapide calcul, donne 8*5-1 = 39 médailles à collectionner (pourquoi le -1, vous le saurez en jouant). Mais les différentes capacités des personnages ne suffisent pas à briser la monotonie de courses, d’autant plus qu’elles sont faisables aussi sans recourir aux capacités des personnages (une fois qu’on s’habitue au gameplay, elles servent surtout à rattraper une mauvaise manipulation ou à se donner une avance confortable, par exemple). Quand même, il faut faire chaque course une fois par personnage, donc au moins sept ou huit fois au total ! Et quand on pense que c’est aussi valable pour la course finale…
Il aurait donc plutôt fallu jouer sur le nombre de courses que sur le nombre de personnages pour éviter d’être un peu lassé, autrement dit proposer une ou deux courses de plus au début, et débloquer des personnages disponibles dès le début au fur et à mesure.


Sauf que là, je fais quoi, maintenant ?

Pour finir, un mot sur l’ambiance du jeu, qui consiste en une utilisation de ressources de base de RPG Maker 2003, bien utilisées (bien qu’on voie l’un des tilesets un peu trop souvent, car il sert pour la zone de repos et les trois premières courses), qui donnent une ambiance plutôt charmante, ainsi que de musiques de quelques jeux (on peut reconnaître Donkey Kong Country et Ocarina of Time entre autres) qui sont appropriées. Simple, mais efficace.

Conclusion

Un jeu au principe attachant, simple et efficace, mais auquel il manque quand même encore un petit peu de diversité pour pouvoir être véritablement « Deluxe ». Cependant, son contenu reste tout de même satisfaisant pour passer un agréable moment si on adhère au concept.

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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