Si vous vous souvenez de mon (lointain) article sur Télé la question, vous m’avez sans doute lu douter sur l’intérêt d’avoir “régionalisé” le jeu, même si France 3 semblait apparemment y avoir trouvé son compte.
Eh bien, quelques années plus tard, France 3 a fait de même avec un certain jeu d’aventure : Code Delta. Diffusé en 2011 et présenté par Eric Perrin, ce jeu avait la particularité d’être non seulement coproduit par les antennes régionales de France 3 (et Morgane Productions) ; mais aussi d’être diffusé sur lesdites antennes, et non sur la France 3 nationale.
Ce qui n’a pas spécialement dû améliorer sa visibilité plus que ça ; car, honnêtement, ce n’est vraiment pas un jeu qui a fait beaucoup parler… et même si ça permet d’enrichir la programmation régionale, c’est un peu dommage pour les habitants des autres régions, qui ne peuvent donc pas voir l’intégralité des épisodes (d’autant plus que ça aurait justement été l’occasion de faire découvrir les autres régions aux spectateurs…). En outre, ce n’est même pas un jeu qui a eu droit aux honneurs du prime-time, celui-ci ayant été diffusé le samedi après-midi si je me souviens bien (oui, c’est devenu assez difficile de trouver des informations détaillées à son sujet). Bref, on sentait que France 3 n’avait pas vraiment de grandes ambitions pour ce format, en dehors du fait de valoriser la régionalisation.
Cela dit, comme on était à une époque où France 3 cherchait encore un jeu d’aventure pour succéder à La Carte aux Trésors (avant de tout simplement y revenir en 2018…), je me suis instinctivement dit que Code Delta aurait pu y prétendre. Après tout, c’est le même genre de formule, basée sur des épisodes unitaires où des candidats s’affrontent sur des épreuves majoritairement sportives, le tout saupoudré d’une mise en valeur du patrimoine local ; et, mieux, le fait que ce soit coproduit par les antennes régionales devrait accentuer cet aspect-là !
… mais au visionnage, j’ai un peu déchanté. Je me souviens très bien d’avoir lancé un épisode du jeu en compagnie d’un ami, qui découvrait le jeu en même temps que moi ; et, pendant le visionnage, on s’est tous les deux demandé si l’épisode qu’on venait de voir était bien proposé dans son intégralité, car on avait eu l’impression qu’il manquait des bouts par-ci par-là ! On en a alors visionné un deuxième, puis un troisième… et, non, c’était bel et bien le programme lui-même qui semblait avoir un problème.
Bon, ben, sur le coup, on a mieux compris pourquoi c’était tombé dans l’oubli assez vite… cependant, je me suis dit que, même si je risquais d’être plutôt négatif, ce jeu valait bien une critique. D’une part, parce qu’il m’a quand même amusé, d’une certaine façon ; et d’autre part, parce que je n’avais pas encore traité de jeu avec des défauts semblables à celui-là…
Le concept
Deux trinômes de candidats s’affrontent dans une course en plusieurs phases.
Chaque trinôme représente une famille, avec trois générations de candidats ; ce qui me rappelle un certain Madame, monsieur, bonsoir, le jeu (je ne le cite pas très souvent celui-là, je me demande bien pourquoi…) ; avec là encore l’impression qu’on ne joue quasiment pas là-dessus, puisque la plupart du temps, soit les candidats jouent collectivement, soit le côté générationnel n’a pas d’importance. Mouais, on aurait tout aussi bien pu avoir un ou deux candidats par équipe que ça n’aurait pas changé grand-chose.
Bref. L’émission se déroule ainsi :
- Une première course entre les deux trinômes ;
- Une première phase de recherche d’indices ;
- Une première épreuve de confrontation ;
- Une seconde course entre les deux trinômes ;
- Une seconde phase de recherche d’indices ;
- Une seconde épreuve de confrontation ;
- L’énigme finale.
Les courses
Pour chaque course, on confie aux candidats un GPS, qui leur indique la direction de leur objectif… et rien d’autre. En effet, ils ne connaissent pas l’adresse de l’objectif, ils savent juste qu’il se trouve dans la direction indiquée, généralement de 2 à 4 km à vol d’oiseau.
Une idée intéressante en soi, dans la mesure où elle met à l’épreuve le sens de l’orientation, tout en nécessitant une certaine condition physique pour tenir le rythme. En outre, on joue également sur le lieu, ce qui permet de montrer un peu du pays et de profiter de la configuration géographique (par exemple, dans une ville pleine de ruelles tortueuses, la ligne droite est beaucoup moins évidente).
En revanche, visuellement, c’est peut-être moins captivant. Mais là, je parle de façon générale ; dans le cas plus spécifique de Code Delta, j’en reparlerai plus loin…

L’objectif de chaque course est double : d’une part, l’équipe qui la remporte gagne un indice pour la finale ; d’autre part, celle-ci peut également disputer l’épreuve de recherche d’indice qui suit.
La fouille
A partir du lieu d’arrivée de la course qui a précédé, l’équipe qui l’a remportée dispose de deux minutes pour trouver la ou les capsule(s) dissimulée(s) dans les environs.
Si, au bout de ces deux minutes, elle ne l’a pas trouvée (ou n’en a trouvé qu’une seule s’il y en avait deux à rechercher), l’équipe adverse peut tenter sa chance pour trouver l(es) indice(s) manquant(s).
Le nombre d’indices à trouver dépend des émissions, et de l’énigme de la finale. La plupart du temps, il n’y a qu’un seul indice à trouver durant la première phase de fouille, et deux indices dans la seconde ; mais ça peut arriver qu’il y ait deux indices durant la première phase également.
Et dans le premier cas, je trouve ça un peu artificiel que l’enjeu soit deux fois plus important la seconde fois ; mais j’y reviendrai en parlant de la finale.

Bon, sinon, pas grand-chose à développer sur ce qui n’est qu’un “cache-cache indice”. On va dire que ça exploite acceptablement les possibilités du terrain…
L’épreuve de confrontation
Tout est dans le titre, c’est une épreuve qui fait se confronter les deux équipes ; et dont la nature dépend de l’émission.
La petite particularité, c’est que les épreuves font généralement référence à la culture et au patrimoine local ; comme une course de chevaux pour la Camargue, une épreuve de course en tenue de gladiateur dans les arènes de Nîmes, ou une joute en bateau à Sète. C’est un peu la même idée que les épreuves de Rose des vents de La Carte aux trésors, mais en se basant sur des confrontations au lieu d’épreuves individuelles.

Point bonus pour l’implication de toute l’équipe.

D’un point de vue mécanique, en revanche, ça vient confirmer mon point de vue sur l’utilité relative des trinômes ; dans la mesure où certaines épreuves requièrent la participation active des trois candidats à chaque fois, alors que pour d’autres, il n’y en a besoin que d’un seul. Mouais.
Autre particularité : l’enjeu de la première épreuve est une avance de deux minutes sur l’équipe adverse pour la seconde course ; tandis que celui de la seconde épreuve est un indice. On en reparle tout de suite.
Les indices et la finale
Avant de commencer la finale, l’équipe qui a le plus d’indices en sa possession gagne 500 €. L’enjeu de la finale est un séjour familial.
Le but de la finale est de décoder une énigme, façon rébus ; dont la réponse est en rapport avec la localité. Par exemple, pour l’émission à Sète, il faut trouver le titre d’une chanson de Georges Brassens ; pour celle à Nîmes, le titre d’un film qui y a été tourné ; pour celle à Beaune, le nom d’un industriel renommé localement, etc.
Le rébus se décompose en six ou sept syllabes ; syllabes qui sont en réalité les indices dont j’ai parlé dans les paragraphes précédents. Donc chaque équipe ne dispose que des indices qu’elle a remportés.
Une fois ceux-ci dévoilés, un temps de réflexion est lancé ; et l’équipe qui a remporté le plus d’épreuves peut faire une proposition (en cas d’égalité, un tirage au sort est effectué). Si elle est correcte, elle remporte la partie ; sinon, l’équipe adverse peut tenter une réponse à son tour, et remporter la partie si elle est bonne. Par ailleurs, il est possible que personne ne trouve, auquel cas les deux équipes gagnent quand même 500 €.

Dans l’idée, j’aime bien le concept du rébus partiel, qui incite à remporter le plus d’indices possible pour maximiser ses chances de trouver l’énigme finale.
Bon, ce n’est clairement pas le concept de finale le plus spectaculaire que j’aie pu voir pour un jeu d’aventure (même des émissions jeunesse comme Mission Pirattak ou Les mondes fantastiques ont fait plus palpitant) ; mais comme on est dans un jeu qui n’a pas de grandes ambitions, pourquoi pas… et puis bon, on reste dans le sujet de la culture locale.
Dans l’exécution en revanche, c’est très perfectible.
Déjà, un tirage au sort en cas d’égalité… mouais bof. On aurait pu partir sur une épreuve subsidiaire, ou une règle comme quoi la dernière équipe à avoir remporté un indice commence.
Ensuite, je n’aime pas l’idée que les propositions de réponse soient formulées oralement, sans être gravées dans le marbre au préalable. En effet, à la fin du temps de réflexion, la première équipe formule sa réponse oralement ; mais en cas d’échec, la seconde équipe peut donc rebondir sur la réponse, en profitant potentiellement des syllabes dont elle ne disposait pas, et qui auraient été prononcées par la première équipe ! Pour moi, ça aurait été un minimum de faire écrire les réponses sur des ardoises, pour prouver qu’elles ont bien été trouvées avant que l’autre équipe ne donne involontairement un indice.

Et enfin, ce n’est pas lié directement à la finale ; mais je suis un peu gêné par le côté asymétrique de l’obtention des indices.
Vu qu’il y a six épreuves (au sens général) avant la finale, ça aurait été plus intuitif que chacune d’entre elles permette de remporter un indice ; plutôt que d’avoir ce système où l’enjeu de la troisième épreuve est un avantage sur la quatrième, et où la cinquième permet d’en gagner deux, sans justification particulière.
Je veux bien qu’on introduise des éléments de mécanique filée, où l’épreuve précédente a un impact sur la suite de la partie ; mais si c’est au détriment de la cohésion globale en donnant un enjeu artificiellement augmenté à une épreuve ultérieure, on aurait pu s’en passer.
Bref, pour le moment, j’ai dû donner l’impression d’un jeu d’aventure qui ne révolutionne pas spécialement le genre ; mais dont la mécanique tient suffisamment bien la route (en dépit de ses quelques écueils relativement minimes) pour qu’on puisse le regarder sans prise de tête.
Toutefois, c’est sans compter un problème de forme très loin d’être négligeable…
Un montage très expéditif !
Ouaip, à l’instar du récent Loups-garous, Code Delta est un jeu dont l’enrobage à lui seul parvient à me faire déprécier le programme de façon considérable ; mais pas pour les mêmes raisons.
Bon, avant que je ne parle plus en détail de Loups-garous dans une critique dédiée : pour résumer, c’est un jeu que je trouve correct dans le fond, mais dont le visionnage m’a particulièrement déplu à cause d’une forme très discutable, dont le fait d’avoir un montage assez déstructuré. Et même si pour certains, c’est plutôt une qualité ; pour moi, c’est surtout un défaut, parce que ça m’empêche de suivre l’action proprement.
Néanmoins, je peux comprendre ceux qui accrochent à ce montage, et qui voient dans sa déstructuration une volonté artistique afin que le jeu puisse se démarquer avec son propre ton et ses propres codes. Et même si je trouve que ça ne le rend pas du tout efficace pour autant, je peux concéder que l’approche recherchée était vraiment voulue. Bref, dans ce jeu-là, si le montage est peu conventionnel, c’est fait exprès.
Tandis que Code Delta, en revanche, me renvoie surtout une impression d’amateurisme plus qu’autre chose ; dans la mesure où le suivi très discutable de ce qu’il se passe ne me donne pas l’impression d’être volontaire.
Bon, déjà, commençons par préciser que les épisodes ne durent qu’une petite trentaine de minutes. Vu que d’habitude, j’ai tendance à râler sur les formats inutilement longs, ça aurait dû être une bonne chose, non ?
Sauf que là, on tombe dans l’excès inverse, avec un format qui aurait eu besoin d’au moins 5 à 10 minutes de plus pour pouvoir respirer et être plus digeste. Parce que, franchement, on a du mal à suivre quoi que ce soit, à part la finale et quelques moments plus superficiels comme la présentation des candidats ou quelques saynètes.
À nouveau, par rapport à ce que je disais en intro, quand j’ai visionné un épisode avec un ami, on s’est vraiment demandé si la version qu’on avait n’était pas une version “cuttée”, parce qu’on trouvait ça vraiment bizarre que tout s’enchaîne aussi vite !
Alors, certes, j’ai certes du mal à voir comment on aurait pu rendre les phases de course particulièrement palpitantes ; mais on aurait pu au moins rendre leur suivi un peu plus intelligible, et appuyer davantage la spécificité du GPS, juste avec un montage un peu plus posé, façon Carte aux Trésors.
Cela dit, c’est encore pire pour les épreuves de fouille, où on lance le chrono de 2 minutes… pour voir le résultat quasi immédiatement après avoir montré les candidats fouiller pendant, oh, une petite dizaine voire vingtaine de secondes grand maximum ! Ah, et histoire de montrer que ce n’est vraiment pas une phase intéressante, on entend même l’animateur discuter par dessus avec l’autre équipe.
Quant aux épreuves de confrontation, c’est un peu plus variable ; mais c’est déjà un petit miracle quand celles-ci durent plus d’une minute au montage, quand bien même elles sont plus longues dans la réalité. Sérieusement, le record à la baisse une fois l’épreuve lancée (une sorte de joute navale) devait être d’une vingtaine de secondes à tout casser…

Sérieusement, j’ai beau exécrer le montage de Fort Boyard durant les années 2010 ; mais même la production ne le faisait pas valser à ce point-là.
Mince, même dans ce cas de figure-là, j’arrive au moins à comprendre les intentions de la production et les aspects sur lesquels elle souhaitait mettre l’emphase ! Même si c’était pour insister lourdement sur les moments “gamellotron” ou les décors au détriment du suivi de l’épreuve, au moins je voyais où ils voulaient en venir !
Alors qu’ici, je ne comprends vraiment pas l’idée, ni s’il y a une quelconque intention artistique derrière ce montage charcuté !
Ah, et naturellement, si le suivi du déroulement du jeu pâtit de ce montage ultra condensé, c’est également le cas pour la dimension de découverte régionale.
Parce qu’en dehors de quelques jolis plans par-ci par-là et de quelques rapides explications balancées un peu n’importe comment quand l’animateur en a l’occasion, c’est un aspect que j’ai trouvé là encore particulièrement négligé ; et, franchement, c’est difficile d’en retenir quelque chose, à part peut-être par rapport à la finale et l’explication de l’énigme.
C’est quand même dommage que là encore, on ressente le côté expéditif dans le côté “reportage” ; car même si le jeu n’ambitionnait pas d’égaler La Carte aux trésors à ce sujet, ça aurait tout de même pu l’aider à respirer un peu plus.

Bref, je me demande vraiment ce qui a pu causer ça. Parce que ce montage expéditif me renvoie surtout une certaine impression d’amateurisme ; mais peut-être que la cause était toute autre.
Est-ce que l’émission a été tournée avec l’objectif initial de faire des numéros de 40 minutes ; mais que, finalement, France 3 a souhaité des épisodes de 30 minutes maximum, et que les producteurs ont dû tout faire rentrer au forceps dans ce nouveau format imposé ? Est-ce que les premiers numéros ont été montés plus posément, mais que leur diffusion a été un échec, et qu’on a demandé un remontage en catastrophe des suivants pour les rendre plus “dynamiques” ?
Bien entendu, vu le peu d’informations qu’on trouve autour du programme, ce ne sont que des hypothèses, qui pourraient expliquer d’une certaine manière pourquoi on a cette fâcheuse impression de bâclage. Mais le résultat reste là…
Quelques pensées vagabondes avant de conclure
Avant de terminer, parlons d’aspects un peu plus superficiels.
Déjà, pourquoi le jeu s’appelle “Code Delta” ? … Apparemment, “Delta” est le nom du drone auquel on doit certains plans du jeu. De ce que j’ai pu lire, parce que je n’ai pas l’impression que ça ait été précisé dans l’émission.
Drone sur lequel l’émission aime d’ailleurs bien mettre l’emphase ; et, dans un sens, je comprends un peu pourquoi. Le début des années 2010 était l’époque où les drones civils commençaient doucement à se “démocratiser”, donc il y avait un peu cette envie de montrer que l’émission était à la page. En outre, ça permettait aussi d’avoir quelques plans aériens pour moins cher qu’un hélicoptère de La carte aux trésors, j’imagine…
Bon, après, ça ne veut pas non plus dire que j’ai trouvé tous ces plans “drone” pertinents non plus. À quelques moments ça et là, j’ai trouvé qu’ils n’étaient pas forcément très bien maîtrisés ; même si à côté de tout le paragraphe que j’ai fait sur le montage de l’émission, c’était rien…

Et puisque j’y ai fait rapidement allusion : oui, ça se voit que Code Delta est un jeu à faible budget…
Ce qui ne me gêne pas forcément dans l’absolu… du moment qu’on ne le ressent pas trop non plus. Autant le fait d’avoir recours au drone est une façon plutôt astucieuse d’avoir des plans aériens pour pas trop cher ; autant certains détails comme la “pièce” en mousse lancée en finale pour départager les égalités, ou le côté un peu trop cheap de certaines épreuves…
Total : 8,5/20
Quelque part, ça m’ennuie d’avoir autant insisté sur les points négatifs de Code Delta, surtout vu que les problèmes que j’ai avec viennent principalement de la forme et non du fond (qui, lui, reste assez solide, et aurait pu constituer une très bonne base pour un jeu avec plus de moyens).
En fait, même si je l’ai comparé à La carte aux trésors en début de critique, je n’ai finalement pas l’impression que ce programme cherchait à avoir des ambitions similaires ; et semblait au contraire assumer le fait qu’il n’avait pas de grandes prétentions. Donc, d’une certaine manière, j’ai l’impression d’avoir tiré sur l’ambulance, en me rendant compte seulement après coup que c’en était une…
Toutefois, pour un programme de la deuxième chaîne du service public, je ne peux vraiment pas m’empêcher de trouver que c’est un peu la honte d’avoir proposé quelque chose avec un rendu final qui fasse aussi bâclé. Et j’ai déjà vu des projets de jeux d’aventure avec peu de moyens et une diffusion plus restreinte être montés plus proprement, avec un rendu plus professionnel que ça… donc, franchement, j’ai du mal à voir l’excuse de France 3, même en avançant l’argument du manque de budget.
Après, je mentirais en disant que le programme m’a déplu. En fait, je l’ai même trouvé assez amusant à découvrir ; même si j’ai davantage ri du programme en lui-même qu’autre chose. Car, finalement, le WTF? du montage était plus risible et plus facile à absorber dans le cas présent, que celui d’un programme comme Loups-garous (qui était à mon sens plus ennuyeux, voire un peu irritant sur les bords, dans la mesure où l’approche était davantage volontaire et recherchée).
Bref, ce n’est pas très gentil pour Code Delta d’avoir un peu ri à ses dépens ; mais pour un programme ayant des défauts, c’est toujours bien plus agréable de pouvoir en rire que d’en être blasé. Donc merci pour ça, France 3.
J’espère que mon incursion dans les jeux d’aventure vous aura plu ; pour l’instant, elle va s’arrêter ici, mais je compte parler d’autres concepts du genre à l’avenir.
Pour la prochaine fois, on va revenir aux jeux de plateau ; mais on va tout de même rester dans le domaine de la confrontation entre familles…