Aujourd’hui, nous allons parler d’un jeu… qui n’était pas prévu au programme initialement.
En effet, c’est un jeu britannique que je ne connaissais pas : et c’est en lisant les commentaires intéressants d’un internaute au sujet de mon article de la dernière fois sur Intuition que j’ai pu le découvrir. Je l’en remercie d’ailleurs beaucoup pour ça ; car, d’une part, j’aime découvrir des concepts que je ne connaissais pas ; d’autre part, car il s’inscrit dans la même thématique qu’Intuition, donc ça m’a permis de faire un mini-bloc thématique (très mini, certes) ; et enfin, car c’est un jeu que j’ai beaucoup apprécié.
À tel point d’ailleurs qu’il surclasse carrément les autres jeux du même genre que j’ai déjà pu traiter, comme Attention à la marche et Jouez pour 5 fois plus ; et qu’il me fait encore plus revoir Intuition à la baisse quand on voit qu’on a réussi à faire de ce concept quelque chose de beaucoup plus créatif 10 ans plus tôt.
Benchmark est un jeu qui fut présenté par Paddy McGuinness sur la chaîne britannique Channel, du 1er juin au 31 décembre 2015, pour une saison de 30 épisodes. Bref, encore un jeu qui n’a semble-t-il pas vraiment trouvé son public (à moins qu’il n’ait été déprogrammé pour une autre raison que j’ignore), et encore une fois c’est vraiment dommage.
Pas grand-chose de plus à préciser pour le moment ; si ce n’est que le programme a eu droit à quelques spéciales people. Que je n’ai pas eu l’occasion de regarder (pas à cause des people, mais parce que je n’ai pas pu retrouver beaucoup d’épisodes du jeu de façon générale) ; mais qui présentaient deux ou trois différences avec la version de base. En particulier les gains en jeu plus élevés (parce que associations), et les modalités de sélection des candidats qui passent à la trappe (on y reviendra). Bref, il fallait surtout les voir comme des bonus, comme c’est le cas avec la plupart des spéciales people.
Le concept
Au vu des jeux que j’ai cités en introduction, ce ne sera pas une surprise : Benchmark est un jeu qui consiste à estimer des réponses numériques, l’idée étant d’être au plus près de la réponse exacte.

Cependant, si j’en ai parlé aussi positivement que ça en introduction, vous imaginez bien que c’est exploité d’une façon plus originale que ça ; contrairement à Intuition qui a plus ou moins appliqué ce concept de façon brute de décoffrage.
En fait, Benchmark s’appuie également sur un autre aspect : un groupe de 10 personnes, qui joue parallèlement en supplément du candidat en train de jouer. Et contrairement aux « intuitifs » d’Intuition, eux servent concrètement à quelque chose. Désolé, je sais que je m’acharne pas mal sur ce jeu-là depuis le début ; mais quand je vois à quel point Benchmark arrive à exploiter ce groupe à la puissance mille en comparaison, ça appuie vraiment le gâchis de potentiel de ce point-là de notre création française.
Bref. Ce groupe personnes est désigné par le nom « Benchmark » (titre !) ; ce qui m’a semblé un peu bizarre comme dénomination au départ, mais que je trouve au final plutôt astucieux.
En effet, « benchmark » se traduit par « référence », « repère » ou « étalon » ; ce qui constitue l’élément principal du jeu, on en reparlera plus loin.
Mais d’un autre côté, il contient le mot « bench », qui peut se traduire par « banc », aussi bien dans le sens « truc sur lequel on s’assoit » (ce qui n’est pas le cas ici, tout le monde étant debout) qu’au sens « cour ». Et dans un sens, ce groupe peut être désigné comme une sorte d’entourage pour le candidat durant sa partie. Ou, d’une façon moins flatteuse, faire allusion à la façon de se déplacer d’un groupe de poissons, avec là encore l’idée du groupe.
Bref, je ne sais pas si mon explication est la bonne (si ça se trouve, la désignation était juste une coïncidence… ce qui ne m’étonnerait pas, car j’ai l’impression d’être allé la chercher un peu loin) ; mais si c’est effectivement le cas, c’est bien trouvé.

Manche 1
Deux candidats s’affrontent sur une question d’estimation ; le plus proche de la réponse attendue est qualifié pour les manches suivantes, tandis que l’autre candidat rejoint le Benchmark (en tant que dixième membre de celui-ci).

Bon, rien de très exceptionnel pour le moment, vu que c’est juste le principe de base appliqué tel quel, comme c’était le cas pour la manche de sélection de Jouez pour 5 fois plus. En plus expéditif d’ailleurs, vu qu’il n’y a qu’une seule question, là où ça se jouait en trois points gagnants dans JP5PF.
Je dirais bien que c’est un peu dommage d’expédier la manche de sélection comme ça… mais d’une part, le candidat qui la perd n’est pas non plus lésé pour autant, puisqu’il continue à jouer en tant que membre du Benchmark ; et d’autre part, car le reste du jeu est déjà plutôt bien rempli et rythmé (celui-ci durant 45 minutes au total – pubs non comprises), et que ça aurait été dommage de grappiller du temps en plus au détriment du reste pour la manche la moins intéressante du lot. (Et puis bon, la dernière fois, je me suis coltiné ce principe pendant deux heures, donc je ne demandais pas spécialement à en avoir encore davantage…)
En attendant, pour ceux qui n’ont pas l’habitude des concepts à base d’estimation, ça fait une bonne entrée en matière rapide pour apprivoiser le principe, et passer à du plus élaboré après.
Manche 2
Le candidat devra répondre à une série de sept questions, pour progresser dans une échelle de gains… un peu particulière.
En fait, cette échelle est composée de 11 échelons ; mais chaque niveau est composé de trois gains consécutifs.
Ainsi, le candidat démarre avec les niveaux 50 £, 100 £ et 250 £ ; et s’il progresse d’un échelon, il aura les niveaux 100 £, 250 £ et 500 £.
Les niveaux maxima qu’il puisse atteindre sont 10 000 £, 15 000 £ et 25 000 £ (pour les versions people, les gains maximaux sont de 10 000 £, 20 000 £ et 50 000 £).

Pour progresser dans l’échelle de gains, c’est très simple : chaque bonne réponse fait monter le candidat d’un échelon ; mais chaque erreur rend le dernier échelon inaccessible.
Mais du coup, si on fait le calcul, quelque chose ne va pas : en effet, il y a 11 échelons pour 7 questions ; donc, en prenant à chaque fois une plage de 3 échelons pour marquer la progression du candidat, on ne peut logiquement pas atteindre le dernier, vu qu’il manquerait une question…
En fait, à partir de la cinquième question, le candidat a la possibilité d’utiliser un « bench bonus », qui est un joker (très semblable dans l’idée à ceux d’Intervilles, Le mur infernal ou Nous sommes tous des spécialistes).
Quand ce bonus est joué sur une question et que la réponse est la bonne, le candidat progresse de deux échelons d’un coup au lieu d’un seul. S’il se trompe sur la question, il n’y a pas d’effet négatif, le bonus est juste gâché.
Bon, vu comme ça, cette histoire de « plage de trois échelons » paraît un peu complexe : mais celle-ci prendra tout son intérêt pendant la finale, sur laquelle on reviendra bien sûr.
Pour l’heure, parlons de la nature des questions ; et reparlons du Benchmark.
Lorsque l’animateur formule la question, les dix membres du Benchmark y répondent de leur côté (pendant un temps de réflexion de quelques secondes).
Les trois membres les plus éloignés de la bonne réponse sont écartés de la question ; et on prend les réponses des sept autres (sans les dévoiler pour le moment) afin d’en faire une moyenne.
Pour les questions 5 à 7, on inverse, en faisant la moyenne des trois propositions les plus proches de la bonne réponse (et en ignorant les sept autres).

Cette moyenne sert de référence (de « benchmark » au sens littéral, donc) au candidat, afin que lui puisse donner sa réponse.
À l’instar de la manche 2 d’Attention à la marche, il devra dire s’il pense que la réponse à la question se trouve au-dessus ou en-dessous de cette moyenne ; et s’il a fait le bon choix, il progresse dans l’échelle des gains.

Pour dire s’il pense que c’est moins que la moyenne du Benchmark, il mettra ses deux pieds du côté gauche…

Comme quoi, il y avait moyen de faire quelque chose de créatif avec ce principe d’intuition, sans pour autant l’exploiter d’une façon complètement basique.
Bon, j’avoue que je n’ai pas grand-chose à développer de plus, en dehors du fait que j’aime beaucoup l’idée, qui donne un sens à l’existence du Benchmark.
On notera par ailleurs que cette manche se « décompose » en deux parties, puisque les questions 5 à 7 ont des règles légèrement différentes par rapport aux quatre premières.
En effet, outre l’utilisation du « Bench bonus » qui n’est valable que pour ces questions-là, on calcule la moyenne de référence à partir des trois réponses du Benchmark les plus proches de la bonne, plutôt que d’exclure les trois plus éloignées.
Sur ce point, j’avoue que j’ai été un petit peu circonspect ; mais, d’un autre côté, j’imagine que l’intérêt de faire ça, c’est d’obtenir une moyenne de référence qui puisse être davantage proche de la bonne réponse. N’étant pas expert en statistiques, je ne saurais pas dire si c’est réellement efficace dans la majorité des cas… mais bon, ça fait toujours une petite distinction supplémentaire en cours de manche. Après, quitte à faire ça, on aurait pu imaginer un système totalement progressif, où on aurait exclu un membre du Benchmark supplémentaire du calcul de la moyenne par question, et terminer sur une question où le candidat aurait dû trancher sur la réponse unique du membre le plus proche.
Sinon, par curiosité, j’aurais quand même aimé savoir ce qu’il se passait lorsque la bonne réponse correspondait pile poil à la moyenne donnée par le Benchmark, vu que le candidat ne peut choisir qu’entre « strictement supérieur » et « strictement inférieur ».
Bon, j’imagine que ça aurait tout de même été une énorme coïncidence que ça puisse arriver, même sur des questions avec une fourchette de réponses plus restreinte. Ca pouvait arriver dans AALM, mais surtout sur des questions avec des fourchettes suggérées bien plus restreintes ; et puis, surtout, c’était la réponse d’un seul candidat. Là, pour que la moyenne de 7 voire 3 membres du Benchmark tombent pile sur la bonne réponse…
Après, à supposer que la production ait pris en considération ce cas de figure, j’imagine qu’elle peut tricher un peu en décalant d’un point la moyenne du Benchmark si besoin.
Finale
Pour la finale, le candidat doit répondre à trois questions d’estimation, en donnant cette fois-ci directement une estimation.
Petite particularité : ici, toutes les questions ont une réponse sous forme de pourcentage (ce qui n’était pas systématiquement le cas jusqu’alors). Ce qui est important, car on doit rester sur une fourchette strictement identique pour que le principe fonctionne.
Pour l’une d’entre elles, il peut demander conseil à l’un des membres du Benchmark (à l’exception de celui qui a été le moins performant durant la manche précédente).
Les réponses ne sont pas dévoilées directement après chaque question.

Une fois les trois questions répondues, on affiche les trois échelons sur lesquels le candidat s’était arrêté à l’issue de la manche précédente, du plus faible au plus élevé.
On place ensuite un curseur à l’extrême d… tout à droite de l’échelle ; et le but pour le candidat est que ce curseur reste le plus proche possible de sa position initiale.
Car, pour chaque question, on va révéler l’écart entre la bonne réponse, et celle donnée par le candidat ; et pour chaque pourcent d’écart, le curseur se déplacera d’un cran vers la gauche. Au bout de 33% d’écart cumulés, on passe à l’échelon inférieur (et donc un gain final moindre pour le candidat) ; idem en cumulant 33% d’écart supplémentaires ; et si le curseur arrive à l’extrême g… tout à gauche de l’échelle (représentant 100% d’écart), le candidat ne gagne rien.

En fait, je pourrais résumer le principe de cette finale à celui du mini-jeu du Tyrolien dans Le juste prix ; mais en plus modulaire. Et avec une mise en scène à la fois plus sobre et moins flippante… oui, de ce que j’ai vu, ce tyrolien avait traumatisé pas mal de monde à l’époque. Je ne jugerai pas ; moi, ce qui me faisait flipper à l’époque, c’était la Ventouse dans Fort Boyard. Oui, parmi toutes les épreuves à base de rats, d’araignées, de scorpions, de serpents, de vertige, de sensations fortes etc., l’épreuve qui me faisait le plus peur enfant était celle où il fallait juste éviter de toucher le sol… remarquez, c’est assez proche de ce qui faisait flipper dans le Tyrolien, vu que lui aussi devait éviter de tomber.

Bref. Pardonnez-moi cette digression.
Tout ça pour dire qu’encore une fois, je suis très agréablement surpris par la créativité dont le jeu a réussi à faire preuve pour exploiter d’une nouvelle façon un principe d’estimation. Bon, certes, ce n’est pas inédit non plus (à nouveau, Le juste prix a déjà fait quelque chose du même genre auparavant) ; mais ça arrive tout de même à rester suffisamment identifiable, et à s’intégrer proprement au reste de la mécanique. En particulier à la suite de la manche 2, où le principe était de sauvegarder trois échelons.
Et niveau équilibrage, je pense que ça reste très raisonnable.
En particulier, je pense que pour dépasser 100% d’écart, il faut vraiment avoir fait de très mauvaises estimations sur les trois questions ; donc on peut dire que le candidat reste à peu près assuré de gagner quelque chose. Et à l’inverse, cumuler moins de 33% d’écart reste suffisamment peu évident (vu que ça implique de ne pas dépasser en moyenne 10 ou 11% d’écart pour chaque question), mais toutefois dans le domaine du réalisable, pour justifier de pouvoir obtenir le gain maximal. On est très loin de la réponse ultra précise demandée pour la dernière question de Jouez pour 5 fois plus, pour laquelle je ne voyais vraiment aucun candidat être assez fou pour la tenter…
La seule chose que je regrette un peu avec ce format de finale, c’est que le Benchmark ne sert plus à grand-chose ; et que son utilisation (très partielle) en tant que joker donne l’impression que la production ne savait plus trop quoi en faire à ce stade de la partie.
Car, ici, j’ai un peu de mal à imaginer la plus-value d’un « coup de fil à un ami », par rapport à un jeu de culture générale. Le candidat choisirait quelqu’un qui a eu une bonne estimation sur une question du même genre posée en manche 2 ?
Cela dit, en dépit de cette sous-utilisation du Benchmark, j’ai quand même encore quelque chose à dire à son sujet avant de conclure.
Attardons-nous plus en détail sur le Benchmark
Jusqu’à présent, on a pu noter que les membres du Benchmark servaient concrètement à quelque chose durant le jeu. En particulier la manche 2, où on se base sur leurs réponses pour établir une valeur de référence ; et un peu les deux autres manches, où le candidat ayant perdu la manche de sélection l’intègre, et en finale où l’un des membres peut servir de « coup de fil à un ami ».
Ce qui leur confère déjà largement plus d’utilité que les « intuitifs » d’Intuition (j’aurais dû faire un jeu à boire basé sur le nombre de fois où j’ai taclé ce programme dans cet article…) ; mais ça ne s’arrête pas là.
En effet, outre leur utilité pour établir les moyennes en manche 2 (ou en tant que joker en finale), le Benchmark fait aussi office… de sélection déguisée !
Ainsi, les réponses qu’ils donnent tout le long de la deuxième manche sont prises en compte pour établir un classement, du membre le moins efficace au plus efficace.
Le moins efficace quitte définitivement le jeu, et ne revient pas pour l’émission suivante ; les autres réintègreront le Benchmark pour la fois prochaine ; à l’exception des deux membres les plus efficaces, qui, eux, seront les candidats de celle-ci pour la manche de sélection.

Une fois n’est pas coutume, c’est un aspect du jeu que j’apprécie beaucoup.
Déjà, parce que ça permet d’impliquer plus sérieusement les membres du Benchmark dans le jeu (un peu comme la finale de Qui restera dans la lumière, où les membres du Gradin peuvent toujours espérer gagner quelque chose). En effet, autrement, rien ne les empêcherait de répondre n’importe quoi, juste pour brouiller les pistes (même si le fait d’écrémer les 3 puis 7 réponses les plus éloignées permet déjà de minimiser un peu cet aspect).
Mais surtout, car on a finalement 2 jeux en 1 : avec, d’un côté, le candidat qui joue pour lui ; et de l’autre, le Benchmark qui joue pour une qualification pour l’épisode suivant. Et les deux s’imbriquent à merveille. On n’a pas l’impression que l’un parasite l’autre, ni d’être perdu dans notre visionnage, ni que le rythme en pâtit. Vraiment, c’est un aspect du jeu que je trouve très malin, et très habilement exécuté.
Et au passage, la qualification des meilleurs membres du Benchmark reste une mécanique d’arrière-plan, à juste titre. Contrairement au candidat qui a un parcours plus original et élaboré, les membres du Benchmark doivent en revanche juste faire des estimations de façon basique, qui n’auraient honnêtement pas été très intéressantes à regarder si on avait basé tout le concept du jeu là-dessus (la preuve avec Intuition…). Renforçant ainsi la subtilité dans la façon d’incorporer cette mécanique au concept global.

Mais le côté aberrant de la réponse n’était sans doute pas intentionnel pour amuser la galerie, c’est juste le candidat qui a réfléchi n’importe comment.
Et enfin, même sans parler de mécanique, il y a un petit côté APOAL dans l’idée de voir les candidats revenir dans les émissions suivantes, et créer un sentiment d’attachement qui, à mon avis, doit être un peu plus efficace que celui de Chacun son tour (histoire de tacler un autre jeu qu’Intuition dans cet article…). Ne serait-ce également parce que la possibilité de défaite existe, que ce soit en tant que membre du Benchmark éliminé ou en tant que candidat qui perd la finale.
Bon, cela dit, vu le peu d’épisodes auquel le programme a eu droit (seulement 25 en ne comptant pas les spéciales people), et la fréquence de diffusion hebdomadaire qui n’aide pas vraiment, ça n’a probablement pas pu être davantage développé que ça… dommage, encore une fois.
Total : 15/20
Vous l’aurez compris : Benchmark est un format qui m’a très sincèrement plu, au point qu’il s’agit pour moi de la version la plus aboutie d’un concept à base d’estimation que j’ai pu voir jusqu’à présent (y compris Le juste prix, qui est certes particulièrement créatif dans ses mini-jeux, mais dont la structure globale me semble plus classique).
On a en effet beaucoup de créativité dans cette mécanique, dont on sent qu’elle était consciente que le concept avait déjà été fait auparavant ; et qui, par conséquent, ne s’est pas juste contentée de poser des questions de façon basique, ni de se reposer sur une formule pré-établie. Pour moi, elle a clairement su trouver son identité, en jouant sur un panel de candidats dont on exploite la présence de façon originale, en en faisant à la fois un élement de jeu sur lequel le « vrai » candidat se base, et une compétition d’arrière-plan.
Bref, je pense que si je devais faire un classement des concepts britanniques sous-cotés, celui-ci serait clairement dans mon top 3. D’autant plus qu’il ne me semble pas qu’il ait été exporté non plus… vraiment dommage.

La prochaine fois, on oubliera les estimations ; mais on restera outre-Manche, pour parler d’un autre concept qui se base sur les réponses d’un panel de gens…

C’est toujours sympa de faire découvrir au gens des jeux intéressant et qui plus est dans le thème.
Par contre il y a une petite correction, la finale a une marge d’erreur suivante :
De 0 à 33% : La grosse somme
De 34 à 66% : La somme moyenne
De 67 à 99% : La petite somme
100% et + : Rien
Sinon l’article était cool à lire !
Merci, l’erreur est à présent corrigée ^^