Tout vu, tout lu. Un jeu apparu durant les années 2000, diffusé de 2003 à 2006 sur France 2 en quotidienne vers 17h30, et qui m’ennuyait du haut de mon adolescence ; mais pour lequel j’ai fini par avoir plus d’estime une fois devenu adulte. Bon, c’est un peu dommage, car ça fait belle lurette que ce jeu a été déprogrammé ; mais mieux vaut tard que jamais, comme on dit.
Après, il a quand même eu une durée de vie honorable. Sans être un énorme succès, ça restait encore correct pour France 2 pendant un moment, avant que le programme ne décline et tente un petit lifting peu de temps avant de s’arrêter définitivement. D’ailleurs, à ce niveau-là, ce jeu n’est pas sans rappeler La Cible, qui était diffusé à peu près à la même période, qui avait lui aussi connu un essoufflement après quelques années, et qui avait été repris par Marie-Ange Nardi à la fin de sa vie (TVTL ayant été animé par Stéphane Thébaut auparavant). La pauvre, entre Pyramide, La Cible et Tout vu, tout lu, elle était devenue malgré elle la fossoyeuse des jeux TV durant les années 2000…
Bref. Voyons plus en détail pourquoi, en tant qu’adulte, ce programme m’a davantage intéressé…
Un jeu basé sur un système d’enchères
Dans cette émission, trois candidats vont s’affronter durant la première partie de jeu, divisée en trois manches.
Les candidats ont chacun, pour démarrer, un capital de 150 000 euros (seulement de 100 000 € aux débuts de l’émission). Alors, oui, ça paraît énorme pour France 2 ; mais rassurez-vous, ça fondra très rapidement, à tel point d’ailleurs que les gains des candidats en pratique en deviendront parfois même assez ridicules (on y reviendra).
Car, à l’instar de Money Drop, la difficulté pour les candidats, ça va être d’en garder le plus possible à la fin du jeu.
En fait, Money Drop n’avait finalement pas inventé le concept de cagnotte directement donnée dès le début et à préserver pour le reste de la partie !
Les deux premières manches se déroulent selon ce principe : trois questions seront posées, puis on joue « Le tout pour le tout » (j’y reviendrai).
Pour chaque question, l’animateur va annoncer un thème, puis 15 secondes vont s’écouler, durant lesquelles l’animateur donnera quelques indices qui évoqueront la question qui sera posée. Pendant ce temps, sur leurs pupitres, les candidats feront des enchères, avec des mises données (500 € en manche 1, 1 000 € en manche 2, 2 000 € en manche 3). A l’issue du chronomètre, le candidat qui a fait la meilleure enchère prend la main, découvre la question posée (qui est un QCM à 4 possibilités de réponse) et prend son temps pour y répondre (pas de chrono donc).
S’il répond correctement à sa question, il fait perdre à ses concurrents le montant de son enchère, qui sera déduit de leurs cagnottes ; en revanche, si sa réponse est fausse, c’est lui qui perdra le montant de son enchère sur sa cagnotte personnelle.
L’enchère est en cours.
Nous avons là l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai revu ce programme à la hausse en tant qu’adulte : ce système d’enchères.
Alors, je n’ai pas la science infuse, et il est possible que d’autres jeux aient déjà exploité ce genre de mécanique auparavant (non, les enchères de La Cible ne comptent pas vraiment, car ce n’est pas tout à fait le même contexte…) ; mais personnellement, je trouve ça très frais et astucieux, comme idée. Ca laisse aux candidats la possibilité de moduler les enjeux à leur guise, selon leur capital et selon les thèmes abordés, tout en créant un mini-suspense sur le candidat qui finira par prendre la main. Une très bonne idée, en ce qui me concerne.
… même si je me demande comment se passe le cas de figure (un peu extrême certes) où aucun candidat ne souhaite enchérir sur une question. Est-elle tout simplement passée ? Et comment on fait si personne ne décide jamais d’enchérir ? Bon, je vais chercher un peu loin, certes ; d’autant plus que le montant des mises n’est pas exorbitant non plus, et qu’il y aura sans doute toujours au moins un candidat pour proposer ne serait-ce qu’une enchère. J’aurais quand même été curieux de savoir comment se passait le cas de figure « zéro enchère », n’ayant dans mon souvenir jamais assisté à ça, mais j’imagine que la production traitait ça de la façon la plus simple, en passant la question.
Pour la troisième manche, le déroulement est semblable aux deux premières, si ce n’est qu’elle ne se termine pas par un « Tout pour le tout », et que sa dernière question a un enjeu d’autant plus important.
En effet, celle-ci se soldera par une enchère muette, façon Jeopardy : pendant que l’animateur dévoile le thème de la question, avec quelques images à l’appui, les candidats décident secrètement du montant de leur cagnotte qu’ils souhaitent miser, et qui peut atteindre la totalité de leur cagnotte. C’est le candidat dont l’enchère sera la plus élevée qui prendra la main. Les pertes de gains se feront sur le même modèle que pour le reste de l’émission, avec cette fois-ci des gains perdus potentiels forcément beaucoup plus élevés ; et le candidat qui aura le plus gros capital à l’issue de la manche sera qualifié pour la finale. J’imagine qu’en cas d’égalité, c’est également celui qui a été le plus combatif au global qui l’emporte (cependant, les cas d’égalité à ce stade devaient rester assez rares).
Au niveau des qualités et des défauts de ce système, j’en pense à peu près la même chose que pour la finale de Jeopardy ; c’est-à-dire que j’en suis globalement satisfait, nonobstant un ou deux problèmes assez mineurs comme le fait que « tout » se joue sur une même question, qui restent toutefois assez peu significatifs.
Notons cependant qu’à partir de 2005, ce système d’enchère muette passe à la trappe, pour être remplacé par le même système d’enchères que durant tout le reste de l’émission, si ce n’est que la mise minimale est de 5 000 €. Ca tient la route et ça efface un peu plus les défauts de l’enchère muette, mais c’est plus banal. Un peu dommage, donc.
Le tout pour le tout
Bon, ce système d’enchères, c’est bien beau ; mais, malgré tout le bien que j’en pense, il peut quand même poser un léger problème. En effet, étant donné que les montants en jeu durant les différentes questions peuvent grimper assez vite, les écarts entre les cagnottes des candidats peuvent également se creuser tout aussi rapidement. Dans ce contexte, comment faire en sorte de tout de même garder un peu de suspense, sans trop léser les candidats ?
C’est un peu l’idée derrière Le tout pour le tout. Joué à l’issue des manches 1 et 2, il va permettre au candidat le plus en retard de se rattraper un peu. En cas d’égalité entre deux candidats, c’est celui qui aura été le plus combatif durant les enchères qui disputera cette question.
Le candidat peut miser jusqu’à 50% de son capital sur la question qui va être posée. Sur le même modèle que les autres questions, s’il donne la bonne réponse, il fait perdre ce montant aux autres candidats ; sinon, c’est lui qui perd ce montant.
J’aime bien l’idée de cette question, même si je suis assez mitigé sur certains aspects.
Bon, déjà, le candidat va principalement estimer la mise qu’il souhaite jouer en fonction de son retard à rattraper ; toutefois, il doit annoncer sa mise avant de connaître ne serait-ce que le thème de la question, ce qui aurait pu également aider à pouvoir faire une mise raisonnée. Donc il y a un côté légèrement « à l’aveuglette » dans cette annonce de mise, qu’on aurait pu atténuer un peu plus.
Ensuite… même si l’idée est évidemment de permettre à un candidat de pouvoir se rattraper, ça peut potentiellement faire également baisser les cagnottes des autres candidats, sans qu’ils ne le demandent. Un peu bizarre, dans ce contexte, qu’un candidat puisse perdre potentiellement une grosse somme sans que ce ne soit de son ressort…
Cela dit, je reconnais également un bon point, dans le fait qu’on régule quand même la mise du candidat, en l’empêchant de miser plus de 50% de son capital.
Même si personnellement, j’aurais peut-être baissé cette limite au strict nécessaire pour rattraper le candidat en tête… mais ça reste mineur. Les candidats ne sont pas forcément tous des gros joueurs non plus, et ça restait quand même rare que les cagnottes des candidats fondent comme neige au soleil à ce point-là.
Bref, ce Tout pour le tout remplit correctement son objectif de base.
L’actualité au cœur du jeu
A cette mécanique de jeu originale, vient donc s’ajouter une autre spécificité que le titre a laissé entrevoir (et que j’ai volontairement omise) : le fait de jouer sur l’actualité.
Enfin, des événements qui se sont récemment déroulés, et qui ont pu faire l’objet d’articles, de brèves ou de reportages dans les médias, que ce soit pour des raisons politiques, insolites, sportives, liées à des célébrités… etc.
Pour être plus précis, la première manche traitera d’événements qui se sont déroulés durant l’année précédente, et les deux suivantes de l’année en cours (ou du moins, d’événements plus « frais »).
On a souvent droit à des petites illustrations de Roger Brunel, en rapport avec le thème de la question qui va être posée. Mignon.
Quelque part, ça devait d’ailleurs être un peu pour ça que ce jeu me passait quelque peu par-dessus la jambe quand j’étais adolescent, à une époque où j’ignorais royalement les JT et la presse papier, où les réseaux n’existaient pas encore, et où si je voulais me connecter à Internet, il fallait que je surveille mon temps de connexion pour ne pas faire exploser la facture téléphonique. Ca ne me rajeunit pas, tout ça…
D’ailleurs, soit dit en passant, je trouve que ce jeu aurait tout à fait pu avoir sa place dans un contexte plus contemporain (… même si pour l’année 2020, on aurait tourné en rond autour d’un seul sujet majoritairement…), avec la démocratisation des réseaux et un accès à l’information devenu encore plus simple qu’il y a 20 ans.
Mais pour revenir au sujet, je reconnais que c’est une idée plutôt originale de jouer exclusivement là-dessus (enfin, « exclusivement », pas tout à fait… on y reviendra). Et non seulement originale, mais d’autant plus intégrée à la mécanique d’enchères décrite précédemment.
Certes, on aurait pu remplacer les questions d’actualité par des questions de culture générale lambda ; mais je pense qu’on y aurait peut-être un peu perdu au change. L’avantage de pouvoir jouer sur l’actualité, c’est d’annoncer un thème, puis de donner quelques vagues détails pendant que les candidats font leurs enchères, les incitant alors à surenchérir (ou non) en ayant une idée un peu plus précise de la question. Quelque chose que j’aurais moins imaginé avec des questions lambda, dans la mesure où les détails auraient pu en révéler un peu trop ; là où pour des faits d’actualité, ça reste un peu plus évasif.
En outre, l’actualité n’est pas forcément un domaine dans lequel se spécialiser, ni dans lequel on peut se targuer de savoir tout sur tout, ce qui peut donc laisser un peu de place à l’improvisation. De se dire, parmi les quatre réponses proposées, laquelle semblerait la plus vraisemblable pour répondre à l’information.
Et côté spectateur, dans un sens, l’idée est un peu de retranscrire le ressenti qu’on peut avoir en lisant un journal, quand on réagit à la lecture d’un titre ou d’un article qui nous interpelle.
En somme, TVTL fait un peu office de « journal ludique » (même si les événements ne sont pas de toute première fraîcheur). Dans cette optique, on a également droit à des détails complémentaires donnés par la voix-off, une fois la réponse dévoilée.
… pourquoi cette question m’a fait penser à Carlos Ghosn, alors que cette affaire date de bien après ça ?
Une finale… qui fait un peu tache
Pour la finale, le candidat aura 3 minutes pour répondre à 10 questions, au sujet de 10 personnalités. Durant le chronomètre, on lui présente les personnalités tour à tour, et le candidat décide s’il prend la question à son sujet, ou s’il la passe. Une fois les 10 personnalités passées en revue, on revient à celles que le candidat n’a pas choisies.
La spécificité va être le calcul du gain final : à l’instar de la finale de Harry, chaque bonne réponse fait progresser la cagnotte du candidat, et chaque mauvaise réponse la fait régresser.
Pour démarrer la finale, on prend le capital du candidat, et on ampute les quatre derniers chiffres, qui seront éteints. Le but du candidat sera de rallumer ces quatre chiffres, en donnant des bonnes réponses : pour chaque bonne réponse donnée, on rallume un chiffre ; mais pour chaque mauvaise réponse, on en éteint un (sachant que, quoi qu’il arrive, les deux derniers chiffres resteront allumés).
Un exemple sera plus clair. Prenons un candidat qui a un capital de 124 500 euros :
- Avant de démarrer la finale, on éteint les 4 derniers chiffres, ce qui le fait démarrer à 12 euros.
- Durant la finale, il donne une bonne réponse : on rallume le troisième chiffre, ce qui le fait passer à 124 euros.
- Puis il donne une deuxième bonne réponse consécutive : on rallume le chiffre suivant, ce qui le fait passer à 1245 euros.
- Il donne alors une mauvaise réponse : on éteint le quatrième chiffre, et il revient à 124 euros.
- etc.
A la fin du chronomètre, le candidat remportera la somme qu’il a réussi à mettre en lumière (pour chaque question à laquelle le candidat n’a pas répondu, on éteint un chiffre).
Le ressenti que j’ai au sujet de la finale est très opposé à celui que j’ai au sujet du reste de l’émission : une manche plus fluide et plus dynamique, mais qui en contrepartie me pose beaucoup plus de problèmes.
Déjà, commençons par le problème induit par la mécanique de cette manche : le gain final peut ne pas être très représentatif de la performance. En effet, il suffit certes de 4 bonnes réponses pour que le capital du candidat puisse être remporté dans son intégralité ; mais il faut que ces quatre réponses soient consécutives (comme dirait Samuel Étienne au sujet du 4 la suite de QPUC, certaines performances ne sont pas très bien payées). Et à l’inverse, on peut ruiner une bonne performance en alignant les mauvaises réponses à la fin, avec un mauvais concours de circonstances.
Mais bon, ça reste relativement mineur, dans la mesure où il vaut mieux aborder cette finale d’un point de vue stratégique, en commençant volontairement par les personnalités qui nous inspirent le moins, pour terminer avec celles qui nous inspirent le plus. C’est le genre de stratégie qu’on peut retrouver dans des jeux qui laissent le choix aux candidats, comme Carbone 14 ou la première version de NOPLP ; si ce n’est qu’ici, ça semble d’autant plus primordial de le faire, dans la mesure où on ne peut pas geler sa cagnotte.
J’aurai en revanche un peu plus de problèmes avec le gain minimal, puisque, si un candidat se plante, il ne repartira qu’avec un score à deux chiffres (voire un seul, s’il démarrait sa finale avec un capital en-dessous de 100 000 euros), ce qui paraît assez ridicule… mais bon, ça semblait principalement concerner les premières émissions, à l’époque où les candidats n’étaient pas forcément rôdés au jeu. Une fois qu’on a en tête la stratégie précédemment élaborée, ça reste généralement faisable de débloquer au moins un chiffre sur la cagnotte (certes, le gain ne reste pas folichon dans ce cas de figure, mais bon, c’est le service public…). Et puis bon, ce jeu bénéficie d’un système de champion (limité à 5 participations en revanche hein, TLMVPSP n’existait pas encore à cette époque bénie) pour que les candidats puissent se rattraper.
Malgré quelques questions auxquelles le candidat a répondu avec succès (celles qui ne sont pas barrées), il est retombé à 15 euros. Il va falloir se rattraper sur les célébrités restantes…
En revanche, pour citer un défaut que je peux moins relativiser, parlons… des célébrités.
Déjà, même si ça permet d’avoir un format de finale plus fluide qu’en décrivant un thème en long et en large (comme dans le reste de l’émission), ça restreint un peu trop le type de questions qu’on va pouvoir poser. En effet, là où les questions pouvaient porter sur pas mal de choses (du moins, en rapport avec l’actualité de l’époque dépeinte), ici, on ne posera que des questions en rapport avec la personnalité en cours. Et, ok, c’est un peu subjectif de ma part, mais si on a une célébrité de jet-set dont les faits d’actualité sont généralement insignifiants genre Kim Kardashian ou Nabilla (bon, ok, on ne les connaissait – heureusement – pas à l’époque…), on s’en tamponne quelque peu le coquillard.
Mais surtout : en pratique, les questions posées ne portent peu ou pas sur leur actualité ! Une fois que le candidat prend la question, l’animateur fait un bref descriptif de l’actualité de la célébrité, mais celui-ci est suivi par une question lambda qui porte plus généralement sur sa biographie ou sa carrière. Par exemple, « Sophie Davant. On va la retrouver dans quelques jours pour présenter insérez ici le nom d’une émission qu’elle va présenter bientôt. Elle présente C’est au programme depuis 1998, quel est le nom du producteur de l’émission ? ». Vous voyez, la question posée n’a rien à voir avec l’actualité ! Et ce n’est pas la seule question que j’ai entendue à avoir ce problème.
Et c’est pour moi le plus gros problème de cette finale : on sort du thème de l’émission. L' »actualité » ne devient alors plus qu’un prétexte, utilisé à la va-vite pour justifier que cette finale fasse partie de l’émission. Pire : ça en devient même une forme de « promo » inconséquente pour les célébrités en question, à la différence près que les people ne sont pas présents physiquement sur le plateau, mais que le programme fait le travail à leur place (… du pur génie, cette émission, en fait !). Alors, oui, ça reste de la « promo » rapide, qui sera toujours amenée plus fluidement qu’un people qui va parler lui-même de son spectacle, suivi par les applaudissements du public ; mais ça reste intrusif.
Et ça l’est même d’autant plus que, pour rappel, la finale est chronométrée, et qu’on perd alors de précieuses secondes à parler de quelque chose qui n’a finalement aucun intérêt dans le contexte. On aurait tout aussi bien pu poser la question sur Sophie Davant en omettant la partie « Elle va bientôt présenter quelque chose d’autre » que ça n’aurait rien changé à la question posée en elle-même, et en plus de ça, on aurait économisé cinq secondes.
Notons toutefois que, lors des dernières émissions diffusées en 2006, la production avait tenté de légèrement corriger ce problème.
En effet, le déroulement de la finale restait à peu près le même ; sauf qu’il n’y avait plus 10 personnalités, mais seulement 5, avec en contrepartie deux questions par personnalité : une portant sur son actualité (« Actu »), et une portant sur sa biographie/carrière de façon générale (« Archive »). Le candidat devait alors annoncer s’il souhaitait répondre à la question « Actu » ou « Archive », une fois la personnalité choisie ou non.
J’ai envie de dire que ça ne règle le problème qu’à moitié. Bon, déjà, évidemment parce que la moitié des questions va véritablement porter sur de l’actualité cette fois-ci, et non plus quasi-exclusivement sur autre chose, même si l’autre moitié des questions continue à le faire… mais au moins, ça a le mérite d’être plus clair.
En revanche, non seulement ça rend cette finale légèrement plus lourde dans son déroulement, en demandant un choix supplémentaire au candidat à chaque fois… mais de plus, la réussite du candidat va dépendre d’un nombre de personnalités d’autant plus restreint. Là où jouer avec 10 célébrités permettait d’en « choisir » davantage pour maximiser ses chances de gagner, avec seulement 5, ça laisse moins de choix, et il faudra d’autant plus croiser les doigts pour avoir des personnalités qui nous inspirent…
Total : 14,5/20
Tout vu, tout lu est typiquement le genre de jeu à la hauteur de ses ambitions que j’affectionne.
Même si je comprends qu’il ne fasse pas partie des jeux cultes, c’est toujours le genre de découverte que j’apprécie, avec un concept intéressant et frais, qui vaut toujours le coup d’œil ; et au final, il s’inscrivait très bien dans les concepts des années 2000, aux côtés d’autres jeux qui étaient un peu dans ce même état d’esprit.
D’ailleurs, chose assez amusante : suite à son arrêt, TVTL aura été remplacé par un autre jeu… qui jouait lui aussi sur des faits et des événements datés ! Comme quoi, France 2 devait se dire que le sujet restait encore porteur (même si ce jeu-là ne sera resté que très peu longtemps à l’antenne).
Et c’est de celui-là que nous allons d’ailleurs parler… d’ici quelques articles. Avant ça, il me paraît judicieux de revenir encore quelques années en arrière, pour revenir sur quelques jeux ayant la même thématique…