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Kirby’s Dream Land

Certaines séries de jeux ont, bien entendu, commencé par un premier épisode… et, même si la série va généralement en s’améliorant, ce premier est souvent un précurseur du succès que peut avoir la série. Et en voyant Kirby dans son premier jeu « Kirby’s Dream Land », on peut se dire que la série a tout de même évolué, mais qu’un premier épisode sert toujours de fondations pour bâtir la série… comme celui-ci.

Editeur : Nintendo
Développeur : HAL Laboratory
Support : Game boy
Date de sortie : 1992
Genre : Plateforme

Voici le début où tout commença, l’action se passe sur la planète Popstar, planète qui se trouve être de la forme d’une étoile, plus précisément sur le pays connu sous le nom de Dreamland. Les habitants vivait paisiblement, jusqu’à ce qu’un personnage, abusé par sa puissance, décide de lever une armée et de prendre possession de Dreamland en s’autoproclamant Roi. Vous l’aurez compris, il s’agit du roi Dedede! Malheureusement pour les habitants, le pouvoir seul n’était pas suffisant pour Dedede, il lui fallait plus… beaucoup plus, tellement qu’il décida de s’emparer de toutes les vivres des habitants de Dreamland pour ses besoins personnels les laissant ainsi dans la famine, et de s’emparer des 5 étoiles scintillantes qui était plus qu’utiles pour les habitants du Pays des Rêves. Il confia 4 étoiles à 4 de ses sbires les plus puissants et s’installa sur le Mt. Dedede où il y avait peu de chances qu’il soit dérangé. En clair, les habitants de Dreamland était affamés, perdus et n’espérait plus aucun espoir de retrouver la joie de vivre… jusqu’au jour où, tout droit venu de nul part, Kirby, un jeune garçon, débarqua et déclara: « Ne vous en faites pas! Je vais aller récupérer vos Étoiles! », à ces mots, Kirby se mis en route vers le Mont Dedede. Les habitants misent peu d’espoir sur Kirby, mais il reste leur dernière chance…

Le scénario, un peu enfantin sur les bords, a plutôt tendance à servir de prétexte pour le jeu, mais il introduit tout de même l’univers de Kirby, ainsi que quelques personnages qui deviendront récurrents par la suite. D’un autre côté, certains grands jeux de plateforme n’ont pas non plus un scénario qui casse vraiment des briques, mais après tout…


Petite touche d’humour avec les petites cinématiques qui précèdent les niveaux.

Graphiquement parlant, le jeu est quand même très beau.
Evidemment, c’est de la Gameboy, donc ça reste du 8-bit, mais les graphismes sont plutôt détaillés dans l’ensemble, avec des décors variés, qui représentent bien les différents endroits disponibles dans le jeu.
L’aspect musical n’est pas non plus négligé, avec des musiques immersives qui, pour certaines comme Green Greens, deviendront cultes.

C’est tout de même très détaillé comme décor, non ?

Parlons maintenant du gameplay. Ca reste du plateforme assez simple, pourtant avec ses spécificités.
Evidemment, comme dans la plupart des jeux plateforme, Kirby peut avancer à gauche ou à droite, se baisser et sauter. Mais il peut aussi faire plus, et c’est justement ce qui fait sa spécificité, même si on n’en est pas encore à la possibilité de chiper les pouvoirs d’un ennemi et encore moins d’avoir des assistants.
Premièrement, Kirby peut voler. C’est un pouvoir assez bien dans la mesure où il permet d’améliorer la variété des niveaux, mais d’un autre côté, il a parfois tendance à simplifier les choses, par exemple lors de certains boss (pour les niveaux 1 et 4), bien qu’il est rarement possible de faire des niveaux entiers en volant par-dessus les ennuis, sinon à quoi serviraient les ennemis ? Ce qui est aussi intéressant est la possibilité de pouvoir cracher des bulles d’air pour vaincre certains ennemis.

Ensuite, ce qui fait aussi la spécificité de Kirby, c’est d’avaler pas mal de choses (notamment des ennemis, mais aussi des objets et certains obstacles) et de pouvoir les recracher. Du coup, ça en fait un moyen assez efficace pour vaincre les ennemis, et plus particulièrement la quasi-totalité des boss qui nécessitent une stratégie pour les vaincre en utilisant ce procédé… plutôt simple, certes.
Le tout pour une excellente jouabilité.

Heureusement qu’avec la présence des boss et mini-boss, ce procédé est moins monotone, car à certains moments, c’est souvent cracher/recracher et on recommence.
Certains objets offensifs (bombe, micro, plat épicé, feuille de menthe) étaient-ils des précurseurs aux capacités disponibles par la suite ?

Par contre, les défauts se situent essentiellement au niveau de la difficulté et de la durée de vie.
C’est vrai que les Kirby ne sont pas réputés pour être des jeux extrêmement difficiles, et ce n’est pas le premier opus de la série qui dira le contraire… même si quelques boss et situations peuvent vous donner du fil à retordre les premières fois. Mais une fois qu’on connaît le jeu, on le passe facilement sans trop de difficultés. Néanmoins, un mode « difficile », qui est, comme son nom l’indique, plus difficile (hum…), est aussi disponible, permettant au jeu d’avoir un peu plus de challenge.

Oui, on comprend qu’il soit réjoui de vaincre le célèbre Whispy Woods, mais c’était pas forcément difficile non plus…

Et au niveau de la durée de vie, si pour l’époque elle pouvait être courte mais acceptable, aujourd’hui elle pourrait paraître vraiment dérisoire.
Elle pourrait être due au manque de niveaux (quatre niveaux « traditionnels » et un niveau « boss final » avec une petite compilation des autres boss) malgré leur longueur raisonnable (plusieurs écrans, presque toujours un mini-boss et toujours un boss). Mais un niveau ne prend pas très longtemps pour être terminé.
De plus, comme la difficulté n’est pas au rendez-vous, le jeu peut être bouclé en moins de trois quarts d’heure, peut-être un peu plus les premières fois. Donc comme le jeu peut se finir rapidement, on pourrait le faire quand on a un bon moment de libre…

Conclusion

Evidemment, aujourd’hui le jeu pourrait paraître dérisoire à cause de sa difficulté relative et de sa très faible durée de vie, mais l’objectif de ce jeu était tout de même d’être facile et accessible aux débutants ; de plus, ce premier volet de Kirby aura eu le mérite de poser les bases de la série, avec les capacités de base de Kirby (vol, bulles d’air, aspirateur), certains ennemis (Gordo, Whispy Woods, Kracko, Dedede…), certaines musiques (Green Greens) et l’univers enfantin mais charmant propre à la petite boule rondouillarde qui deviendra rose par la suite. Ce jeu a d’ailleurs fait l’objet de clins d’oeil et de rééditions, même au travers des Kirby qui lui ont succédé sur Nes et Super Nes, avec par exemple le dernier niveau de Kirby’s Adventure ou le mini-jeu Spring Breeze de Kirby Super Star.

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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