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Super Mario Ocean

Donc le test d’aujourd’hui est un jeu réalisé sous Lunar Magic, Super Mario Ocean, qui est, bien sûr, une reprise de Super Mario World.

Auteur : Yogui
Année : 2008
Support :Rom de Super Mario World
Langue : Français
Présentation et téléchargement

Bowser a encore kidnappé la Princesse. Alors que Mario le poursuivait, il se sont retrouvés dans un nouvel océan. Non seulement Mario doit encore sauver Peach, mais en plus il doit trouver comment rentrer au royaume Champignon.

Le scénario est parfois un peu anecdotique dans certains Mario plateforme, mais ici, il apporte au jeu une touche plutôt originale et un thème qui aiguille le jeu. En effet, le jeu se déroule dans un océan, ce qui apporte un cadre au joueur (mais cela dit, les niveaux ne sont pas tous des niveaux aquatiques, pas mal sont terrestres) et des rebondissements intéressants dans le scénario.
Petite remarque tout de même : il y a quelques fautes d’orthographe et un ou deux passages non traduits, mais cependant, ça reste un peu du détail.

Super Mario Ocean est un hack que l’on pourrait qualifier de « vanille », dans la mesure où il ne fait pas appel à des ressources graphiques ou musicales externes et utilise quasi-exclusivement celles du jeu d’origine. Cependant, on a quand même quelques petites nouveautés par rapport au jeu de base, avec certains décors réalisés avec les ressources incluses et réaménagés pour rendre différemment. On a par exemple des plateformes hexagonales, qu’on n’avait pas dans Super Mario World.
Graphiquement, les niveaux sont plutôt bien faits dans l’ensemble, avec une bonne ambiance colorée par exemple (on a même parfois l’impression que Mario est transi de froid lors d’un niveau glacé !). Peut-être que parfois, on a un peu l’impression que certains endroits sont un peu vides, mais ça passe.
En revanche, le mapping de la carte du monde est un peu trop carré et parfois incohérent (les îles sont parfois un peu plates), ce qui est un peu dommage.


Au passage, ce n’est pas vraiment la seule île carrée du jeu…

On reste encore dans la veine du jeu original niveau gameplay, avec un Mario maniable comme dans Super Mario World, qui peut toujours voler ou envoyer des boules de feu dès que l’occasion se présente (en revanche, il n’y a pas de Yoshi à proprement parler).
Il est tout de même très bien réinjecté dans le jeu, avec des utilisations astucieuses de certaines possibilités offertes (les layers 2 qui montent et qui descendent, les niveaux en scrolling forcé et quelques énigmes plutôt créatives), ce qui rend des niveaux globalement assez variés, créatifs et imaginatifs.
Il n’y a pas vraiment de modifications majeures, par exemple les boss sont les mêmes qu’à l’origine, mais le boss final présente tout de même une petite touche en plus qui est très agréable à noter.


Des bestioles qui ne tournent pas rond…

Le niveau de difficulté du jeu est très raisonnable, et la difficulté reste bien progressive en proposant de bons compromis entre des niveaux accessibles et des niveaux un peu plus techniques. Ce qui n’empêche tout de même pas quelques occasions où il faut bien se creuser la cervelle ou d’autres où on peut péter un câble (disons qu’il y a eu un passage, mais un seul, vers la fin du jeu, où j’ai joyeusement abusé des slots de sauvegarde tellement c’était hardcore), qui restent cependant vers la fin du jeu, mais globalement le jeu est très accessible.
Ce qui aurait par contre été plus sympa : les sauvegardes devraient être un peu plus fréquentes (en dehors des slots de sauvegarde), car on a surtout l’occasion de sauvegarder vers la fin du jeu, mais avant, les sauvegardes sont assez irrégulières, ce qui est assez dommage (certes, si la difficulté est raisonnable, on n’en a pas forcément besoin, mais c’est tout de même un petit plus).

Et niveau durée de vie, le jeu est là encore très satisfaisant.
Certes, il propose une quarantaine de niveaux, mais ils sont tout de même assez prenants et possèdent parfois de très bonnes idées.
On est même plutôt surpris par le fil conducteur du jeu, et lorsqu’on croit avoir fini, en réalité, on n’en est qu’à la moitié du parcours. A la fois surprenant et original.
De plus, le jeu n’est pas forcément linéaire : en effet, pas mal de niveaux ont des sorties secrètes, souvent nécessaires, même si parfois elles peuvent servir assez peu. Ce qui est en revanche un peu curieux est la disposition de ces sorties secrètes, car les niveaux concernés ont un peu tendance à se concentrer sur un même endroit de la carte du monde, alors qu’une partie du parcours est, en revanche, plutôt linéaire. Mais la présence de ces niveaux à deux sorties est très agréable.


Faites parfois attention où vous mettez les pieds…

Conclusion

Il n’y a pas toujours besoin de l’introduction de trop de ressources externes ou de nouveaux éléments pour faire un bon jeu sur Lunar Magic : l’ambiance rétro de Super Mario World reste, mais c’est l’imagination qui peut permettre de se démarquer du jeu d’origine pour pouvoir apprécier un jeu fait sous Lunar Magic en ayant parfois l’impression de retrouver un Super Mario World… différent.

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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