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#014 – La part du lion

… je vous avoue que je pensais pouvoir me dispenser de critiquer un autre format directement inspiré de QLMG. D’une part, parce qu’après ma super découverte du format de base (ahem), je n’étais pas très chaud à l’idée d’en tester un autre ; mais d’autre part, parce que je n’avais tout simplement pas trouvé d’archives de La part du lion, diffusé entre les deux sessions de QLMG des années 90 et des années 2010 (en 2007, pour être plus précis), et qui était davantage tombé dans l’oubli.
Mais ça… c’était avant qu’un ami téléludophile ne me fournisse un épisode de La part du lion. Je le remercie pour ça ; même si compte tenu du matériau de base, c’est un merci légèrement teinté d’ironie… d’autant plus que le niveau de stupidité de cette « remise au goût du jour » est resté peu ou prou le même. Quelle joie.
Cela étant, si j’ai quand même décidé de traiter cette émission-là, ce n’est pas parce que je suis masochiste (… du moins, pas en matière de jeux TV), mais parce qu’elle arrivait quand même à se distinguer un peu de QLMG, avec deux ou trois idées pas inintéressantes. Enfin, surtout sa finale, en fait, qui pourrait presque meubler à elle seule une critique à part entière… surtout quand le reste du jeu, lui, ne change pas beaucoup dans l’idée.

L’ambiance… WTF ?

On va se débarrasser de ça tout de suite : l’ambiance, les détails visuels, etc. oscillent entre le kitsch et l’embarrassant.
Dès le générique, on a l’impression que la direction artistique était sous crack, en balançant des délires visuels random… qui illustrent quand même un peu le côté « part du lion », en montrant des candidats qui tiennent à garder leur argent et d’autres qui cherchent à le grapiller, certes, mais avec un style visuel assez douteux.
Même si je concède qu’en le prenant au second degré ou d’une façon nanardesque, il peut être un peu amusant, certes.


… je crois que ce gros plan sur Nagui figurant dans le générique est bien parti pour hanter mes futurs cauchemars.

Cela étant, je ne peux pas reprocher au jeu de souffrir d’incohérences avec la direction artistique qu’elle s’est fixée, parce qu’en ce qui concerne le plateau de jeu et certains détails visuels, on reste dans le même acabit.
Bon, rien d’affreux à signaler, et je reconnais que ça donne au jeu une certaine patte… mais faut clairement pas s’attendre à du sérieux en voyant ça. Ca tombe bien, j’ai l’impression que le jeu ne voulait pas être sérieux, de toute façon…


J’ai l’impression de voir le résultat de l’accouplement des plateaux de Que le meilleur gagne et de Au pied du mur, avec ce bariolage…

… et ce n’est pas tellement mieux de l’autre côté, en fait. C’est quoi ce décor random, qui aurait presque eu davantage de sens dans Chéri(e), fais les valises ! ?

Musicalement parlant, ce n’est pas bien terrible non plus. La plupart du temps, pour les moments de réflexion du candidat, on a une sorte de musique d’ascenseur, pas spécialement désagréable, mais lassante, et qui reste vraiment en tête à la fin tellement on l’aura entendue.
Quant aux effets sonores… on voit que Nagui était tellement fier des effets sonores idiots accompagnés d’un geste stupide pour interrompre les interludes musicaux qu’il faisait dans TLMVPSP, qu’il a décidé de faire de même dans ce jeu-là. Merci de me rappeler à quel point je n’aimais pas ce genre de manies de sa part, LPDL…
Ah, et sérieusement, il faut vraiment arrêter avec les jingles à base de trompette. Plus j’en écoute, et plus ça devient insupportable. Surtout les espèces de barrissements qu’on a en finale, quand le candidat répond faux…

Bon, maintenant que c’est fait, concentrons-nous davantage sur la mécanique… même si elle va encore beaucoup pâtir du superficiel, surtout durant la première manche.

Une première manche toujours sans grand intérêt (… mais un peu différente)

Cette fois-ci, on ne démarre plus avec 200 candidats, mais avec « seulement » 140 candidats. Et le but de cette manche ne sera plus d’en garder 10 à la fin de celle-ci, mais seulement 2, qui accèderont directement à la demi-finale. Donc pas de manche 2 copiée/collée et redondante de la manche 1 avec seulement 10 candidats, bon point.

La manche va se dérouler en deux temps : on aura d’abord une première phase de 5 questions, à l’issue de laquelle l’un des candidats sera sélectionné pour la demi-finale ; et une seconde phase de 5 questions elle aussi, à l’issue de laquelle l’un des 139 candidats restants sera sélectionné pour la demi-finale.
Bref, on reprend le même principe que la manche 1 de QLMG, si ce n’est qu’on laisse une seconde chance aux candidats qui n’auront pas su saisir la première. Pourquoi pas.
Bon, je pourrais dire qu’un total de 5 questions à chaque fois, c’est vraiment peu, surtout pour bâcler la sélection avec une question de rapidité… mais honnêtement, ce n’était pas beaucoup mieux dans le QLMG originel, où on passait bien plus de temps à blablater qu’à poser des questions, si bien qu’au final il y en avait même moins que les 10 questions posées pour cette manche 1 de LPDL.

D’autant plus que, contrairement à QLMG, les candidats disposent d’un joker à usage unique, le « Passe », qui leur permet de… ben, passer une question, s’ils ne la sentent pas.
Ce qui est un effort louable par rapport au matériau de base, où je trouvais quand même sévère le fait d’être éliminé à la moindre mauvaise réponse, en sachant qu’on n’avait de toute façon pas le choix et qu’il fallait impérativement y répondre.


Même si c’est tentant de se moquer du fait que seulement environ la moitié des candidats a répondu correctement à une question aussi simple (ça faisait depuis un an par rapport à la diffusion que Pluton avait été déclassée…), et qu’il y a eu deux idiots pour répondre « Avril »…
Bref, ce que je voulais montrer ici, c’était l’apparition de la ligne « Passe », montrant le nombre de candidats n’ayant pas voulu prendre de risque.
Et ici, on a donc 30 simplets qui ont préféré gaspiller leur Passe sur une question aussi évidente, alors qu’ils auraient pu l’utiliser à meilleur escient que ça… désespérant.

Bon, tout ça, c’est bien beau ; mais comme je le disais, ça fait quand même relativement peu de questions pour une sélection sur 140 candidats.
C’est qu’à l’instar du matériau de base, on va (malheureusement…) consacrer bien plus de temps que nécessaire aux conneries en tout genre au détriment de questions additionnelles qu’on aurait pu poser. Ce qui représente quand même, en termes de durée, environ 65% de temps d’émission pour cette manche 1…

Et à ce niveau-là… c’est toujours aussi navrant que le matériau de base, mais d’une façon différente.
Bon, le point positif, c’est que même s’il va forcément se moquer un peu des candidats qui répondent mal ou qui passent (parce que ça semble malheureusement inconcevable de faire un QLMG-like sans ce genre d’ingrédient…), Nagui est bien moins lourd que dans les années 90 à ce sujet.
Le point négatif, en revanche… c’est qu’on demande plus ou moins aux candidats de se foutre eux-mêmes de leur gueule. Parce que parmi ceux qui ont mal répondu à une question, on va en piocher un, qui va se présenter rapidement… et, surtout, on va montrer un magnéto qui le met dans une situation embarrassante, en train de chanter et danser même s’il n’a pas de talent à ce sujet.

Je ne sais pas quoi dire, là… demander aux candidats de faire une auto-humiliation, c’en est presque brillant de la part de la production ; mais, franchement, en voyant ça, je patauge dans l’imbécillité, parce que je ne pensais pas qu’on pouvait faire pire que le QLMG originel à ce niveau-là.
Certes, ce n’est pas une humiliation façon N’oubliez pas votre brosse à dents, ça reste bien plus soft… mais ça en reste une quand même, employée dans le but de se moquer d’un candidat qui a l’outrecuidance de donner une réponse fausse. Et même sans tenir compte de ce côté navrant, ça reste une perte de temps ennuyeuse au sein de l’émission, qui aurait pu être employée à meilleur escient.


Et encore, sur une image fixe, c’est difficile de se rendre compte d’à quel point c’est gênant. Imaginez ce que ça donne en les voyant danser et chanter en même temps.

Ah, et même sans parler de Nagui ou de ces magnétos d’une gênance absolue, ça reste toujours aussi verbeux, trop pour que le rythme soit acceptable.
Et comme si ça ne suffisait pas, les questions sont quasiment toutes précédées d’une séquence visuelle sans intérêt (du même acabit que celles de QLMG 2012), et qui ne servent qu’à appuyer le divertissement. C’est moins pire que les candidats qui chantent et dansent, mais ça reste parfaitement inutile…

Une demi-finale… qui existe

Pour la demi-finale, les deux candidats sélectionnés devront s’affronter sur une série de QCM, en trois points gagnants.
Pour chaque question, les candidats doivent choisir une réponse via leur pupitre ; tout en sachant que si un candidat en choisit une, elle sera bloquée et son adversaire ne pourra pas la choisir ! Il devra alors en choisir une autre, ou se contenter de ne pas répondre (ce qui n’a honnêtement aucun intérêt, puisque les mauvaises réponses ne sont pas sanctionnées).
… je vous avoue que j’ai été un peu déçu de découvrir que 8 chances de tout gagner n’était finalement pas le premier jeu à avoir eu l’idée de « bloquer » une réponse à une question par rapidité. Néanmoins, dans 8CDTG, ça avait tout de même un intérêt, étant donné que toutes les réponses de la manche 1 sont correctes (c’est juste qu’elles ne valent pas toutes autant de points).

Mais ici… même si je me suis laissé mystifier pendant quelques secondes, j’ai très vite réalisé que ce n’était ni plus ni moins le même format que celui de la demi-finale de QLMG version 1. Remplacez juste les buzzers par le choix de la réponse sur le pupitre, et vous avez finalement à peu près la même chose, si ce n’est que les candidats économisent leur salive…
Bref, difficile de trouver cette demi-finale particulièrement originale.


Pourquoi ces pupitres me font aussi étrangement penser à ceux de TLMVPSP ?

Le perdant de cette demi-finale remporte tout de même un week-end ; et le gagnant remporte 1 000 € et le droit d’aller en finale.

Une finale alambiquée… pour finalement pas grand-chose

Passons maintenant au gros morceau, à savoir la finale… et ça va être du lourd. Accrochez-vous.
Car là où QLMG se contentait d’une bête question imposée au candidat pour se conclure (ce qui la rendait particulièrement bâclée et expéditive, surtout eu égard de tout le reste…), LPDL va faire quelque chose de bien plus consistant.
Et qui, point bonus, fait également intervenir tous les autres candidats ! Une intention très louable en soi… mais qui va être exécutée d’une manière trop discutable pour être réellement efficace.


Ouais, c’est ça, essayez de coller une ambiance plus solennelle avec un éclairage qui fait peur pour cette finale, quand vous avez passé les 35 minutes précédentes à déconner. Vous êtes vachement crédibles.

Le finaliste va devoir répondre à une série de dix QCM, à la suite, dont les réponses ne seront révélées qu’à la fin.
Une fois les 10 questions répondues, on donne les réponses, et on ajoute 1 000 € à la cagnotte (mais attention, une cagnotte à part, pas le capital du candidat qui contient déjà 1 000 € pour le moment) par bonne réponse donnée.
Mais le candidat ne va pas remporter l’intégralité de cette cagnotte (sauf cas particulier, qu’on verra après).

Car, de son côté, les 139 autres candidats ont également répondu aux questions pendant que le finaliste y répondait.
Mais avec un handicap supplémentaire : ceux-là ne disposent pas du même temps de réflexion que le finaliste. Ils peuvent répondre à la question en cours tant que le finaliste n’y a pas répondu ; mais une fois qu’il a validé quelque chose, les autres ne pourront plus le faire.

Une fois le montant de la cagnotte dévoilé, on dévoile ensuite le pourcentage des 139 autres candidats qui a réussi à répondre correctement au même nombre de questions que le finaliste (voire plus).
La cagnotte est ponctionnée de ce pourcentage ; et le pourcentage de candidats gagnants se partage le pourcentage ponctionné de la cagnotte ; tandis que le finaliste gagne, en plus de ses 1 000 euros syndicaux, la cagnotte ponctionnée, qui constitue donc la part du lion (titre !).

Mouais, dit comme ça, ça fait beaucoup de pourcentages de partout (et dire que je détestais cette branche des mathématiques au collège…), aussi un exemple sera plus parlant.
Supposons donc que le finaliste a répondu correctement à 6 questions sur 10 lors de sa finale. Le montant de la cagnotte est donc de 6000 €.
Pendant ce temps, parmi les autres candidats, il y en a 60 sur les 139 qui ont obtenu un score supérieur ou égal au finaliste, soit 43% du panel.
On ponctionne les 6 000 € de 43%, il reste donc 3 420 €. Ces 3420 € sont rajoutés aux 1 000 € syndicaux du finaliste, qui repart donc avec 4420 €.
Quant aux 43% des autres candidats, ceux-ci vont se partager les 43% de la cagnotte qu’ils ont ponctionnés. Soit 2 580 €, qui seront donc partagés entre 60 candidats, ce qui fait donc… 43 € par candidat concerné.


Dans le tournesol (oui, le tournesol. Parce que… pourquoi pas), le pourcentage de candidats ayant fait un aussi bon score que le finaliste. Petit détail visuel appréciable : plus ce pourcentage est élevé, plus le tournesol monte haut.

Bon… je pense qu’à travers cet exemple, vous avez déjà une idée du problème induit par cette façon de faire le calcul : les gains par candidat du panel ne sont vraiment pas folichons.
Et ne cherchez pas : dans la plupart des configurations possibles, ils ne gagneront généralement pas grand-chose. Tout simplement à cause de cette histoire de double pourcentage.
En effet : le problème, c’est qu’on ponctionne un certain pourcentage de la cagnotte, pour le répartir à un pourcentage de candidats. Et par conséquent… pour le public, le pourcentage s’annule ! Le résultat ne dépend que du montant gagné.
Si vous voulez la démonstration mathématique, la voici :

Par conséquent, on peut directement déterminer le gain de chaque personne du public ayant répondu juste, uniquement à partir du montant de la cagnotte :

Gain du finalisteGain par candidat du public gagnant
1 000 €7,19
2 000 €14,39
3 000 €21,58
4 000 €28,78
5 000 €35,97
6 000 €43,17
7 000 €50,36
8 000 €57,55
9 000 €64,75
10 000 €71,94

Ce qui fait, dans le meilleur des cas, seulement 71,94 € par candidat. Pas très cher payé pour avoir fait un sans-faute, qui plus est dans des conditions plus difficiles que celles du candidat…

J’ai cependant exclu volontairement le cas de figure où le finaliste ne donne aucune bonne réponse, et donc où la cagnotte reste vide. Car dans ce cas… logiquement, le public va se partager zéro euro.
Cependant, il existe une règle spécifique dans ce cas de figure : en effet, si le finaliste a fait une bulle, mais qu’à tout hasard, un membre du public a réussi à faire un sans-faute, le membre en question gagne alors les 10 000 €.
Mais franchement, laissez-moi rire, tellement les chances qu’un tel cas de figure se produise sont quasi inexistantes. Déjà, ça impliquerait que le finaliste se plante totalement, ce qui me semble franchement très peu probable sur un total de 10 questions (de surcroît si le finaliste est censé être le meilleur parmi les gens sur le plateau…) ; mais en plus de ça, quelles seraient les chances pour que précisément une seule personne du public fasse un sans-faute de son côté, de surcroît avec le handicap supplémentaire de devoir systématiquement répondre plus vite que le finaliste ? Arrêtez de vous moquer de nous !


C’est d’autant plus cocasse que, durant cette finale, le public aime bien se la jouer Un contre tous, en huant le candidat quand il répond correctement, et en se réjouissant de ses mauvaises réponses… mais c’est idiot, étant donné que le public remportera encore moins d’argent si le montant de la cagnotte est plus faible !
Et ça me fait également bien marrer qu’en fin d’émission, Nagui annonce fièrement le montant gagné par chaque candidat, comme si ce montant était exceptionnel…


Notez les candidats en arrière-plan qui applaudissent et se réjouissent que le candidat ait donné une mauvaise réponse… vous êtes cons ? Vous aussi, vous y perdez, puisque la cagnotte ne grimpera pas et que ça vous fera moins d’argent à partager !

Après… dans un sens, on peut se dire que ce n’est pas plus mal que les 139 autres candidats ne puissent pas gagner grand-chose, dans la mesure où on peut considérer qu’ils ont perdu la partie. Ce serait assez paradoxal qu’ils puissent gagner un montant assez conséquent en n’ayant même pas dépassé le cap de la première manche.
Donc… je suppose qu’il ne faut pas trop se focaliser sur leurs gains généralement ridicules, qui ont principalement dû servir à rembourser leur trajet pour ceux qui venaient de province ; et plutôt les voir comme un pouvoir de nuisance envers le finaliste, pour qu’il gagne le moins d’argent supplémentaire possible.
Mais même là… qu’est-ce qu’ils ont à y gagner, exactement ? C’est si important que ça pour eux de repartir avec une quarantaine d’euros, ou de faire en sorte que le finaliste ne gagne pas beaucoup par plaisir mesquin ? Dans un sens, pourquoi vouloir se donner la peine de jouer le jeu pour des noyaux de cerises ?
Si j’osais, je comparerais ça aux finales pourries de Pékin Express, où l’un des deux binômes démarre le sprint final avec zéro euro, en sachant que le fait de le gagner ne leur apportera rien d’autre que de l’honneur… autant ne pas en branler une et laisser l’autre binôme avoir son gain maximal.


Ce montant est affiché comme s’il y avait de quoi pavoiser… c’en est presque drôle…

C’est dommage, parce qu’en soi, il y a quand même de bonnes intentions dans le lot. Outre le fait de faire participer le reste des candidats à cette finale, il y a aussi l’idée du handicap de devoir répondre avant le finaliste qui est intéressante, car elle peut motiver le candidat à répondre plus vite (mais au détriment de sa réflexion) pour tenter de prendre le public de court en l’empêchant de marquer des points.
Mais tel que le système a été pensé, il ne pouvait pas marcher efficacement. Pas avec cette méthode de calcul foireuse.

Cela dit, je remercie tout de même LPDL pour cette finale bancale, qui m’aura permis de critiquer un autre défaut plus structurel et nettement plus intéressant à démonter que le divertissement pourri que je déplore depuis l’article précédent…


Ah, et dans le générique de fin, on nous remet une petite compilation des magnétos embarrassants de la première manche. Décidément, le jeu tenait à ce que je le quitte avec une mauvaise impression jusqu’au bout…

Total : 7/20

Bon, je concède à La part du lion que c’est un format très légèrement plus intéressant que QLMG (j’insiste sur le « très légèrement »…), qui essaie un peu plus de choses. Au moins, je peux louer un peu l’ajout du Passe en manche 1, et la tentative de faire interagir le reste des candidats lors de la finale.
Nonobstant… ça reste un remake de QLMG, avec la plupart des tares qui vont avec : gestion du rythme pourrie, tangentes divertissantes ennuyeuses, principe de sélection des candidats assez simpliste et radical… et mécanique qui manque globalement d’intérêt pendant les 3/4 de l’émission.
Ajoutez à ça les spécificités bancales de LPDL que sont son ambiance sous Marie-Jeanne et le mode de calcul du gain de la finale inutilement alambiqué pour pas grand-chose, et vous avez un jeu qui vaut finalement à peine mieux que son aîné. Qui conviendra très certainement aux fans du QLMG de la première heure, mais qui fera fuir tous les autres.

Bref, entre ça et QLMG, je suis vraiment en train de me dire que ce genre de formule n’est qu’une perte de temps sans grand intérêt.
Pourtant, je suis sûr qu’il doit y avoir moyen d’en faire quelque chose de vraiment prenant ! … attendez… oui, j’ai en tête un candidat potentiellement éligible à ce titre ! On en parlera la prochaine fois…

garsiminium

Enchanté, moi c'est garsim. Bienvenue sur mon blog, où je parle de différents sujets, légers comme moins légers.

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